L'Historique



L'Etablissement

Les Fondateurs:

Jean-Marie de la MENNAIS Jean-Marie de LA MENNAIS est né le 8 septembre 1780 à Saint-Malo, où son père était armateur

Son frère cadet, demeuré célèbre sous le nom de Félicité de la MENNAIS, fut un écrivain passionné, successivement " apologiste excessif du principe théocratique", puis chef du Parti Libéral Catholique, enfin "apôtre fougeux des doctrines révolutionnaire", en rupture totale avec l'Eglise catholique.

L'enfance de Jean-Marie fut marquée par la Révolution française.Devenu prêtre en 1804, il se dévoua à la restauration de l'Eglise.

Jusqu'en 1812, il fut à la fois vicaire à Saint-Malo, et professeur au collège. En 1814, il devint secrétaire de l'évêque de Saint-Brieuc puis, à la mort de celui-ci,vicaire capitulaire , assurant un intérim actif.

abbé Gabriel DESHAYES C'est en 1819 qu'il fonda son institut de frères, en collaboration avec son ami,
L'abbé Gabriel DESHAYES.
Celui-ci était né à Beignon (Morbihan),
le 6 décembre 1767.


Audacieux "prêtre réfractère" pendant la révolution, dans la région de Montfort, devenu,après la tourmente, curé d'Auray et vicaire général du diocèse, il partageait avec l'abbé de la MENNAIS les mêmes soucis d'évangélisations.

Appelé en 1821 à Saint-Laurent-sur- Sèvres (Vendée) pour prendre en charge les congrégations montfortaines, l'abbé DESHAYES laissa à Jean-Maire de la MENNAIS la direction de la nouvelle société religieuse.

De 1822 à 1824, l'abbé de la MENNAIS est Vicaire Général de la Grande Aumônerie de France. Il en devient même l'administrateur réel,décidant du choix des 45 évêques...Selon un contemporain, "le clergé n'eut qu'à se louer de son omnipotence: rien d'aussi rare".

Le Fondateur s'établit à Ploërmel (Morbihan) en 1824.Son ami Gabriel DESHAYES, s'y rendit chaque année (jusqu'à sa mort, survenue en décembre 1841) pour les exercices spirituels de la "retraite" des Frères.

Au 21 janvier 1830, l'institut compte quelques 200 menbres et 92 établissement, dont 71 confié à un seul Fère... En dépit des obstacles, l'oeuvreprend de l'extension.

1837. Dans les colonies française, une immense foule d'esclaves attend... L'abbé Jen-Marie de la MENNAIS répond par l'affirmative à une lettre du Ministre de la Marine qui lui demande de préparer ces malheureux " à l'usage de la liberté".

A la fin de l'année, cinq Frères partent pour la Guadeloupe. Commence l'épopée qui va conduire le missionnaires:
Le dernier envoi du Fondateur sera la lointaine Tahiti, où les Frères débarqueront le 1eroctobre 1860, après treize mois de voyage...

Jean-Marie de la Mennais meurt le 26 décembre 1860, à la Maison mère... La Congrégation des Frères de l'Instruction Chrétienne compte alors 852 menbres, dont 154 aux "Missions", dirige 349 écoles et instruit 31 694 enfants.



Pour les Fondateurs, UN PROJET: créer des écoles pour instruire les enfants des campagnes et leur annoncer Jésus-Christ.




L'établissement:









L'école en 1950

A Herbignac, le maire M.LIZEUL et le curé M. MALENFANT souhaitent mettre en place une classe pour assurer l'instruction dans leur commune; Ils sollicite un Frère de Ploërmel de le société que M. De La MENNAIS vient de fondé en 1820.
En 1883 Frére Eloi inaugure l'école des garçons. La classe provisoire dans la Halle va devoir durer presque vingt années scolaires.
En 1851, une maison d'école se construit auprès du jardin du Presbytère (une classe et un préau transformé plus tard en classe). L'instituteur, le Frère Lô-Marie, va y exercer pendant 36 ans.
En 1861, M. AUPINEL, maire visitant la classe de 88 élèves, obtient la venue d'un deuxième Frère.
En 1887, L'Ecole Saint Joseph fut laïcisée mais Herbignac ne voulait pas rester sans école chrétienne.
Un comité fut créé et une souscription lancée, M de KERSAUSON de RENENDROFF mit un terrain à la disposition du comité et les nouvelles classes ouvrirent le 20 Décembre 1887.
En 1894, l'école compait 181 élèves.
Les lois de 1903, ordonnant l'exclusion des congrégatistes, ne parvienne pas à chasser les Frères d'Herbignac.
Pendant la guerre de 1939-1945, l'école est occupé par les Allemands, tandis que les classes passent de chapelles en salles de café.
Grâce à M. BRETECHER, en septembre 1945, un groupe de prisonniers allemends va réparer les dommages. L'école retrouve son caractère de paix et d'efforts.
Une lois votée en 1959 instaure de façon positive de nouveaux rapports entre l'Etat et l'enseignement privé.
En1962,c'est le début du CEG avec l'ouverture d'une classe de 6ème avec 25 élèves. Lecollège va alors s'agrandir.Par vagues périodique de1963 à nos jours, d'impressionnants camions de pierres et de matériaux envahiront le secteur.
En 1964, le CEG devient mixte en 6ème.Il compte alors trois classes avec 59 élèves.
En 1970, les deux classes primaire restantes sont transférées à l'école Sainte-Marie. Un contrat d'association est passé avec l'Etat.
En 1976, le CEG Saint Joseph devient le Collège Saint Joseph, conformément à la réforme Haby
En 1980, l'AEP " La scolaire", qui gèrait le Collège devient l'OGEC d'Herbignac (Organisme de Gestion des Ecoles Catholiques).
Le 8 Avril 1992, la cour est réduite de moitié pour faire place à la construction d' un nouveau bâtiment destiné à remplacer progressivement les préfabriqués et à mettre à la disposition des élèves et des enseignats de nouvelles salles plus spacieuses et plus adaptées aux besions.
Le jeudi 7 Mai 1992, on a procédé à la pose de la première pierre.
Le 15 Mars 1993, la communauté éducative et les élèves peuvent occuper les nouveaux locaux.
En 1994, les Frères de Ploërmel quittent physiquement l'établissement cependant le Collège Saint Joseph reste sous la tutelle Mennaisienne. M. Richet succède au Frère Pierre à la Direction.
En 1995-1996, un nouveau bâtiment s'élève.Il regroupe le service administratif, une salle d'arts plastiques, une salle de réunion au rez-de-chaussée, le CDI et le BDI, la salle des professeurs ainsi que des petites salles de travail pour les professeurs à l'étage.
En 2001, un nouveau bâtiment est en construction abritant des vestiaires pour le sport ( ouverture à la rentée 2001).